17 Hippies - Heimlich (2007)

Véritables workaholics, la bande des 17 Hippies (13 musiciens au total) mélangent la pop/folk anglosaxone et les cuivres d'Europe de l'Est pour le plaisir des oreilles.

Allemands pour la plupart, ils propagent un univers décalé, différent, stupéfiant. Au fur et à mesure de l'écoute, on entre dans un monde proche de certains films d'Emir Kusturica (Chat noir/chat blanc, La vie est un miracle) avec des mélodies balkaniques teintées de violons aux tempos rapides et de chants germanophones.

Enchainant les tournées all over the globe (Chine, Canada, USA, Hongrie, Algérie), le groupe conquit l'hexagone en 2005 avec la chanson Marlene, qui restera une bonne saison sur la playlist de France Inter. S'en suit une représentation remarquée en 2007 à l'Olympia à l'occasion de la sortie d'Heimlich.


A noter le magnifique emprunt au rock britannique avec la reprise des Shadows, Appache.

EPMD - Back in Business (1997)

Formé en 1988, les 2 américains d'EPMD (DJ Scratch & PMD) acquièrent leur notoriété dès leur entrée dans les backs sur un mélange de funk et de rock. Après quelques tournées accompagnés des titans de la scène hip-hop contemporaine (Run DMC, Public Enemy...), le groupe voit son premier album Strictly Business catapulté disque d'or.

Suite à une séparation contreversée, les deux acolytes se retrouvent à la fin des années 90 pour signer sur Def Jam et sortir leur troisième album Back in Business, emblème pour les amateurs du genre.


A classer entre GrandMaster et GangStarr !

Doctor Selassie #0

Avec l'arrivée des beaux jours et des chaleurs estivales, le docteur débute ses rubriques reggae qu'il tiendra une à deux fois par semaine.
Le but étant de présenter à chaque fois un artiste emblématique de la scène internationale, des articles un peu plus longs et de nombreux tracks seront indispensables.
Ces chroniques prendront le nom de l'empereur éthiopien Haile Selassie, considéré comme le roi des rois dans la communauté rastafari, qui obtint l'entrée de sa nation à l'ONU dès sa création en 1945.

Alors relâchez vous et venez partager notre passion pour la musique Jamaïcaine.

Babeshadow

Alors que le nouveau MGMT divise la critique, 4 petits londoniens tentent de se frayer un chemin dans la jungle très rentable des chanteurs à minettes.

Il est clair qu'à 17ans les Babeshadow ne découvrent ou ne réinventent rien, mais ils produisent un rock feutré de pop qui ne laisse pas indifférent.

Après seulement 2000 écoutes sur Myspace, les nouveaux idoles des ados anglais en quête du premier amour scouatent les petites salles londoniennes. Alors on aime ou on aime pas, mais la sortie de leur premier album sur LuvLuvLuv Records (ça ne s'invente pas) va forcément faire parler d'elle.

A découvrir

Orquestra Imperial - So no ano que vem

Après un gros weekend de mise au vert, le docteur revient avec un petit bijou de musique populaire brésilienne.

Orchestra Imperial ce sont 19 musiciens aux influences différentes (certains sont dj à la mode, d'autres sont tenants de l'avant-garde traditionnelle) qui enregistrent leur album en public, sans ajouts.

Dopée par des collaborations de choix avec Bebel Gilberto ou Caetano Veloso, la petite troupe envahit les disquaires du Nordeste du Brésil à une époque ou l'interet pour la musique populaire se morfond inévitablement vers les succès individuels des années 70 (Joao Gilberto, Caetano, Maria Bethania...).

A la croisée des étapes, l'OI négocie avec brio un virage difficile.

R.I.P Guru

Après le décès de Nujabes le mois dernier, nous venons d'apprendre l'envol d'un autre colosse du hip-hop mondial, Guru, co-fondateur du groupe east-coast GangStarr.

Atteint d'un cancer depuis un an, Guru avait manifesté à plusieurs reprises l'envie d'apporter différentes influences à son rap notamment par des featurings de choix (Erykah Badu, The Roots ou Herbie Hancock). Le Jazz était également un élément omniprésent dans les productions du groupe.

Après s'être séparé de Dj Premier il y a 3 ans, Guru avait poursuivit sa carrière solo avec les 4 opus Jazzmatazz, truffés de perles musicales.


Au revoir Monsieur.

Soul Masta'

Wendy René appartient à cette vague de chanteuses soul américaines des années 60 dont on aime redécouvrir le magnifique timbre de voix. L'enregistrement est pure, la diction naturelle et l'instrumentale étonnamment vierge, cristalline. En 1957 elle signe sur Stax Records au côté d'Otis Redding qui lui trouvera d'ailleurs son nom de scène.

After Laughter serra samplé et repris dans les années 2000 par le Wu-Tang Clan (Tearz).

On fait quoi ce weekend ?

L'architecte américain Robert Harvey Oshatz livre son dernier travail en pleine foret de Portland.

Habitué a travailler le bois qu'il mêle toujours à des matériaux nobles, il chercher à réalisé les idéaux les plus fous de ses clients et refuse de s'inscrire dans un mouvement particulier.

Sa 17ème création, nommée Wilkinson Residence est un petit coin de paradis pour tous les amoureux de la nature.

Balkan Beat Box - Blue Eyed Black Boy

Les Balkan Beat Box sont de retour et ça décoiffe!

Ce collectif New-Yorkais (et oui!) composé de saxos, de voix bulgares et d'influences marquées d'Amérique Latine revient en 2010 avec Blue Eyed Black Boy, moins instrumental et dont les sonorités dépassent l'Atlantique.

Les différentes atmosphères des BBB ont toujours séduit les adeptes de World Music et ce dernier album ne vient pas déroger à la tradition même si l'utilisation des machines apporte beaucoup au collectif notamment au niveau des beats break et drum'n'bass.

Leur label Crammed Discs est d'ailleurs à surveiller de près, truffé de pépites pour les amateurs de musiques du monde.



Dancing With The Moon (2010) et l'incontournable Bulgarian Chicks (2005)

Pixels

Après Logorama, c'est à d'autres frenchies de la team One More Prod de créer le buzz sur internet avec leur création Pixels mettant en scène une invasion numérique de New York.

Chloé - One in Other

Chloé revient avec son deuxième album One in Other et on ne peux que l'accueillir à bras ouverts. Après l'oppressant, l'organique The Waiting Room et le remarqué set Live at Robert Johnson, elle récidive avec un album encore plus sombre, mystérieux, un brin dépressif.

Depuis ses débuts au Pulp aux côtés de Cardini avec la soirée Kill The Dj aux résidences au Rex Club, elle s'impose comme métronome de la french touch en matière de techno-minimale.

Alors on aime ou on aime pas mais l'empreinte sombre de Chloé est toujours présente sur ce nouvel opus dont l'objectif n'est résolument pas de sortir les hits dancefloor de cet été.


Merci madame

Exile - Radio (2009)

Moitié du groupe Hip-Hop Emanon avec Aloe Blacc et producteur de renom de la West Coast, Exile revient en 2009 avec un projet un tantinet casse-gueule.

L'idée est de créer un album instrumental en rassemblant des samples piqués sur des radios locales. Le résultat est satisfaisant, album à écouter d'une traite pour découvrir le talent du garçon.

Greenbeats aime la façon dont Exile s'applique à mixer ses samples sans entrer dans l'ennuyante mouvance synthé-électronique qui dénaturalise trop souvent le hip-hop.


Ca sent les vacances tout ça


The Sound Is God



Pour les racailles, c'est ici

Smooth - The Parade (2010)

3ème album bien ficelé pour les nantais de Smooth. Entre soul/jazz haletant et pop cuivrée, The Parade se consomme sans modération.

Ils étaient jeudi dernier à Paris et entame une tournée dans toute la France.

A noter leur concept de "do it yourself" sur le site du groupe où ils nous invitent à composer nous même notre disque.

When you Get Lost in the Music

Speaking in Code, qui avait déjà fait pas mal parler de lui lors de sa sortie en salle vient de sortir en DVD !

Réalisé par Amy Grill, ce documentaire propose des interviews et des séquences filmés en clubs des meilleurs DJ et acteurs techno de la scène actuelle (Ellen Allien, Wighnomy Brothers, Michael Mayer, Apparat...) autour du thème : "Que pousse les artistes à produire ou jouer de la musique électronique ?".

A travers les âges et les cultures, Grill focalise vraiment son point de vue sur l'essence même de la démarche de ces performers, et c'est ce qui rend le film intéressant.
Enfin un film sur la musique électronique avec un vrai cheminement, on AIME.

TM Juke - Maps from the Wilderness (2003)

Passionné par la création musicale assistée par ordinateur depuis son plus jeune âge, TM Juke (aka Alex Cowan) a ce don de nous séduire dès la première écoute. Son deuxième album "Maps from the Wilderness" est un opus indispensable pour tous les amateurs de downtempo, ou tout simplement pour tous les flémards du dimanche qui préfèrent rester chez eux en pantoufle au coin du feu plutôt que d'aller voir la belle-mère. A se procurer de toute urgence.

Figure emblématique du célèbre label anglais Tru Thoughts (avec Belleruche et The Boombos entre autres), il distille une soul jazzy des plus efficace.

Il serra présent Samedi soir au Nouveau Casino au côté de l'anglais Soulist à l'occasion des 7 ans de la soirée What the Funk, à ne rater sous aucun prétexte !


Écoutez, c'est magnifique





Bee's On Mars, extrait de son premier album